L’ONU : une déception

Il y a quelques semaines de cela, je suis allée en Suisse, à l’ONU.

J’ai eu l’occasion d’aller écouter la négociation d’un traité international sur la responsabilité des entreprises au sujet des Droits de l’Homme. Au début, j’étais très heureuse de savoir que finalement, il y aurait un traité qui obligerait les entreprises à ne pas violer les Droits de l’Homme.  Cependant, la situation que j’ai vécue cette semaine-là a été désagréable.

 

Les pays d’Amérique Latine et d’Afrique ont été les seuls pays à avoir négocié. Les États-Unis ne sont pas allés aux sessions et l’Union Européenne a dit qu’elle ne voulait pas de ce traité et qu’elle ne participerait pas à la négociation.

 

À quoi servirait un traité comme celui-ci, si les pays propriétaires des entreprises les plus puissantes et les plus criminelles ne sont pas disposés à ratifier ? Les victimes continueront à être des victimes même s’ils ratifient le traité parce qu’ils vont effrayer les investissements internationaux.

 

Pendant cette semaine-là, à l’ONU, ils ont beaucoup parlé du système capitaliste et des gouvernements corrompus et fascistes. Cela a été la raison principale pour laquelle les États permettent que les entreprises comme Chevron ou Coca-Cola dépouillent des peuples indigènes, polluent lesrivières et détruisentles sources de vie dans les secteurs les plus vulnérables d’un pays.

 

Je crois en effet, que pendant ma semaine passée à l’ONU, j’ai vu comment les intérêts économiques des pays continuent à êtreplus importants que les Droits de l’Homme.  Quelle honte que des puissances comme les États-Unis n’ont même pas daigné être présents.

 

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